Du jour au lendemain, le confinement a réduit notre mobilité. Un enfermement, qui nous a privé de notre liberté de mouvement et de circulation durant pratiquement deux mois. Soudainement, nous voilà arrêtés dans notre autonomie de déplacement, avec des trajets limités et soumis au contrôle. Nous sommes devenus des « prisonniers volontaires » contraints de nous justifier pour avoir le droit de bouger, sur présentation de notre attestation de déplacement. Une épreuve de confinement, d’isolement, de sédentarité qui n’est pas sans conséquences physiques et psychologiques !

Besoin de bouger, pourquoi ?

De tout temps, les êtres humains ont été actifs, initialement par nécessité vitale ou plus tard par loisir. Nos ancêtres se dépensaient physiquement pour aller chercher leur nourriture. Ils devaient être endurants à la marche pour la chasse et la cueillette, rapides et vifs pour échapper aux dangers des prédateurs. De nos jours, selon les traits de caractère de chacun, le besoin de bouger se fera plus ou moins sentir.

Par instinct ou par nécessité, notre mobilité est une impulsion viscérale, qui a refait surface de façon prégnante durant le confinement. Limiter ses mouvements et vivre cette expérience de sédentarité obligée, voilà qui n’aura pas toujours été chose facile, n’est-ce pas ? Vous faites peut-être partie de ceux qui tournaient en rond comme des lions en cages !

Se remettre à bouger, pourquoi ?

Commençons par nous mettre d’accord sur la notion de bouger ! Nous parlons là de la pratique journalière d’une activité physique, mais pas nécessairement de sport. Tandis que sédentaire (qui vient du latin sedere) signifie « être assis » et correspond à nos comportements où la position assise (ou couchée) est dominante. Dans ce cas, la dépense d’énergie de notre organisme est très faible, voire nulle. Par exemple lorsque nous regardons la télévision, jouons à des jeux vidéo, travaillons sur ordinateur, menons une visioconférence, etc…

Ce comportement sédentaire n’est pas sans conséquence malheureusement ! Outre la prise de poids directement liée à une dépense d’énergie très faible, il y a aussi indirectement d’autres comportements néfastes pour notre santé, qui s’installent au niveau des apports caloriques : consommation de boissons sucrées, de plats « prêt-à-manger », de glaces, de chocolat ou sucreries, ainsi qu’une consommation d’alcool, souvent associée à des produits apéritifs salés. Waouh, quel cocktail énergétique !

Se remettre à bouger, comment ?

Revenons à notre lion en cage !
Autant faire les 100 pas et tourner en rond, plutôt que de rester immobile.

  • Et si vous faisiez certaines visioconférences debout ?
  • Pourquoi ne pas passer certains appels téléphoniques en marchant, même de long en large dans votre appartement ?
  • Allez, à partir d’aujourd’hui, faites des squats en vous lavant les dents ou en nettoyant la paroi de votre douche. Montez et descendez des escaliers plusieurs fois ou faites du step.
  • Lisez vos comptes rendus en faisant du vélo d’appartement.
  • Sautez à la corde pendant 5mn de pause à intervalles réguliers dans la journée.
  • Pratiquez des exercices de yoga ou de sophrologie, notamment la relaxation dynamique (consultez un professionnel formé à la sophrologie ou au sophrocoaching).
  • Dansez, sautillez sur place, jouez, riez. Le mouvement c’est la vie !

Se remettre à bouger, pour quels bienfaits ?

La liste est longue !
Citons à titre d’exemple quelque-uns des bienfaits de l’activité physique :

  • Optimalisation du système musculo-squelettique
  • Diminution du risque de cancers
  • Amélioration de l’humeur
  • Réduction des douleurs musculaires de la sangle lombo-abdominale
  • Réduction des risques de crise cardiaque
  • Augmentation du « bon » cholestérol
  • Diminution de la tension artérielle
  • Diminution de présence de varices
  • Etc.

Se remettre à bouger, pour quels motifs ?

Je citerais en premier l’énergie que cela procure, puis immédiatement après l’objectif que cela permet d’atteindre. Les sources de notre motivation sont nombreuses et très personnelles. Cette motivation constitue un motif intrinsèque pour bouger. D’ailleurs, le nom motivation vient du latin movere qui signifie bouger !

Je vais arrêter là mon propos, car le sujet de la motivation vous sera présenté plus en détail dès demain, dans un article rédigé par deux de mes chères consœurs. En attendant, je vous souhaite le plein de mouvements, en espérant que cet article vous aura donné envie de reprendre une activité physique journalière.

Se remettre à bouger grâce au coaching

Vous vous demandez peut-être comment le coaching personnel et le coaching professionnel permettent de se remettre en mouvement ! C’est justement là toute la « magie » du processus de coaching :

  • Un transfert d’énergie entre coach et coaché à chaque rendez-vous
  • Une démotivation du coaché qui s’estompe au profit d’une motivation retrouvée
  • Une tension dynamique entre deux rendez-vous grâce aux exercices et mises en pratique
  • Un mouvement croissant de la prise de conscience à la mise en action
  • Un regain de vitalité pour mettre en place des solutions
  • Un engagement réciproque pour avancer vers un objectif clair
  • Une mise en marche progressive, personnalisée et situationnelle
  • Un développement de compétences
  • Un changement mesuré
  • Un effet papillon…
  • Une agilité

 

 

 

Alors, avez-vous besoin de bouger ? De vous remettre en mouvement ? De gagner en agilité ? Idem au niveau de votre équipe ou de votre organisation ?

Si oui, nous sommes là pour vous accompagner ! Faites appel aux coachs du réseau Co&axial.

Nos coachs

 

Marie-Blanche Pennington

Marie-Blanche Pennington

Fondatrice du réseau Co&axial

Coach professionnel, superviseur, sophrologue

Consultant en bilan de compétences et formatrice

Sources

Cette publication fait suite à une réflexion menée en intelligence collective au sein du réseau Co&axial. Nous remercions chacun des membres ayant participé à ces échanges, pour leur contribution aux Sociolabs durant le confinement.

Par ordre alphabétique :

Emilie DEPOUX, Catherine DUVINAGE, Nadine FAINSILBE, Christine GODAR, Catherine ESTADIEU GRABOWSKI, Sandra HENRIQUE, Sandrine LHOTTE, Diane LIHOREAU, Jessica RIVIERRE, Laurence VEAUVY, Céline VILBERT, Marie-Blanche PENNINGTON, Paola SPAVENTA

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